J'ai toujours eu de la chance dans mon parcours scolaire, élève plutôt brillante studieuse et aimant apprendre, l'école n'a jamais été pour moi un cauchemard. Pourtant après l'obtention du bac, tout s'est un peu compliqué pour moi. J'obtiens donc mon bac sans grande difficulté ainsi que par la même occasion mon concours pour intégrer l'école d'infirmière. A tout juste 19 ans, je m'excile en région parisienne pour continuer mes études. Les cours thèoriques me plaisent énormèment par contre la pratique, c'est à dire les stages je n'apprécie pas du tout. J'ai pourtant eu la chance d'être dans des services intéressants. Et puis, un autre facteur très difficile pour moi à gérer : la distance. Partir tous les dimanches soirs en pleur et avec un mal de ventre terrible, je ne peux plus. J'arrête donc les cours avec l'accord de mes parents.
A partir de ce moment, une première petite période de doute commence. Qu'est ce que je vais faire de ma vie ? 2 ans à faire des recherches, à douter. Une chose est sur je veux rester dans le domaine du paramédical, en attendant de trouver le métier qui me plait, j'enchaîne les petits boulots. En me renseigant à droite et à gauche, je trouve une formation intéressante, celle de DIETETICIENNE. Les matières me semblent vraiment intéressantes et une école propose une formation pour l'obtention du diplôme. Si j'avais su...
On oublie les problèmes liés à l'école. Le métier que j'ai choisi est en pleine explosion depuis quelques années (effet de mode ? ) . Du coup, peu de postes sont libres de là viennent tous mes soucis. Je m'explique. L'éducation nationale limite le nombre de diplômée chaque année, pourtant ce n'est pas un concours qui finalise notre formation mais un examen et plus exactement un BTS. Mais avec une moyenne de 40 % de réussite nationale, et une matière ou la moyenne est de 6 à l'examen, ça donne le tont.
Il est évident que notre formation est très difficile, les matières scientifiques sont prédominantes. Du coup,après avoir échouer une fois à l'examen. Je me remets complètement en doute. Je me demande si même avec un travail acharné durant encore toute une année mon travail sera récompénsé, est ce que j'ai choisi le bon métier?, devrais-je tout arrêter ? Toutes ces questions qui trottent dans ma tête font qu'en ce moment je m'en rends malade dans tous les sens du terme. Et pour ne rien arranger, l'examen ne se déroule pas au mois de mai-juin, mais en septembre avec les résultats en octobre. Il me tarde d'être mi-octobre.
Du coup j'oscille entre des phases où je suis extrêmement motivée et d'autres ou j'ai envie de tout abandonner. Pour me raisonner, je me dis que je suis trop proche du but pour tout arrêter, je veux prouver que je peux y arriver et pourtant à côté je chercher une roue de secours, juste au cas où...